Notre semaine à Quito

English-speaking friends: Does Google Translate work well for you?

Nous sommes déjà arrivés à Quito il il y a 12 jours. Mais ici, c’est le temps que ça prend pour rassembler nos esprits et nous remettre en mode écriture.

D’abord, retour sur le voyage. On ne vous a pas encore parlé de nos quelques heures à Seattle juste après notre trajet en train depuis Vancouver. Une escale agréable et rafraîchissante: Nous avons sillonné la ville en métro, et pris le monorail jusqu’au site de l’exposition internationale de 1962, là où notre amie Amélie nous avait recommandé de visiter le musée des enfants.

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Mais ce qui pressait, c’était la sieste. Et le seul lit disponible était… Dans l’herbe. Nous avons donc tous les quatre allègrement ronflé dans un parc public pour récupérer après notre courte nuit. L’occasion d’essayer les sacs en soie cousus par Julie pour nous protéger des « bed bugs ».
Puis visite rapide du musée, qui s’est révélé une source d’inspiration pour les filles, capables de passer de l’Afrique à l’Asie puis aux Galapagos en quelques instants.

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Et la grande trouvaille, c’est cette fontaine magique (il faisait très chaud). Grand rafraîchissement, et l’occasion d’une énième chute sanglante pour Maëlle.

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Puis c’était le temps du vu vol de nuit. Après une rapide escale à New York à ce qui était 3h du matin pour nous, nous avons pris un avion pour Atlanta.

 

 

Nous nous étions aperçus (la veille, ce qui vous donne une idée de notre organisation déficiente!) que nous allions nous y arrêter plusieurs heures. Julie a alors « facebooké » sa famille. Et surprise! À quelques heures d’avis, les cousines étaient prêtes à venir nous chercher à l’aéroport. C’est toujours un plaisir de revoir les membres de la diaspora acadienne. Tante Germaine habite aux États-Unis depuis plusieurs années, mais tient à garder des liens serrés avec la famille. Un bon repas, siestes des enfants dans des lits confortables, discussions avec les cousines et leurs familles… Et puis voilà, retour vers l’aéroport à l’heure de pointe (4-5 heures de route en tout pour notre gentille chauffeuse).

L’arrivée à Quito se fait vers 22h30. Une fois les bagages rassemblées (et malgré toutes nos inquiétudes, les sacs sont là), on arrive à la douane. Et là, surprise, on nous fait passer sur le côté. Pas de contrôle, vive les jeunes enfants! Trajet de 45 minutes vers la ville. Pas de ceintures de sécurité dans le taxi qui fonce dans la nuit, les enfants commencent à comprendre qu’ici, c’est différent. Ils observent en silence les maisons en parpaings juste au bord de la route, en général à moitié achevées. Le manque de sommeil nous a engourdi (9h en 3 nuits): Pendant plusieurs minutes, impossible de trouver l’adresse de l’appartement, même si elle est juste sous mes yeux, dans mon carnet.

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Nous avons eu la chance de rencontrer Christian à Vancouver, un équatorien très sympa qui nous loue un grand
appartement avec une vue magnifique dans l’immeuble « la Licorne ». Parfait pour Anaïk qui a lu et relu toute l’année « le trésor de Rackham le rouge ». Nuit de sommeil réparatrice.

 

 

Quito est à 2800 mètres au-dessus de la mer, et beaucoup ne peuvent pas supporter l’altitude. Maux de tête, vomissements… Ils sont obligés d’aller dans une autre ville, moins élevée, pour prendre une pause. On surveille tous les signes avant-coureurs, surtout après avoir entendu l’histoire de notre ami Ricky, qui avait été quelques jours à l’hôpital sous perfusion. Mais à part une légère migraine constante, tout va bien!

La première journée est quand même très « cool ». Réveil très lent vers 10h. Je vais chercher quelque chose à manger, et c’est mon premier vrai contact avec l’Amérique du Sud. Bruyant, pollué, mais déjà beaucoup plus convivial que la France ou le Canada. Trottoirs défoncés, petits magasins entassés. Je me dis qu’il faut rassurer les filles: Je leur achète du beurre de peanut. Première surprise: Les prix. 5$ le petit pot. À Quito, les prix de la nourriture sont souvent au niveau de de ceux de Vancouver. Mais en cherchant bien, on peut trouver moins cher. Je ramène des fruits aux couleurs et aux formes étonnantes qu’on mange en famille.

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On émerge ensuite vers 14-15h. Petit tour à pied jusqu’au parc Carolina. On a le souffle court, et on ne peut pas parler en marchant sans reprendre notre souffle. Effet de l’altitude. Recherche d’une adresse suggérée par Christian: On veut du porc grillé. Mais la patience des filles a des limites. On doit s’arrêter dans un centre commercial. Et c’est là que Maëlle s’endort sur la table. Photo que vous avez peut-être vue dans le « post » précédent de Julie.

La suite: Vieux Quito, balade sur le volcan, et on marche sur l’Équateur!

3 réponses sur « Notre semaine à Quito »

  1. Late to comment, but Google Translate is doing a very good job — a missed word here and there and some translations that seem off, but on the whole very readable and the meaning is always clear.

    Wishing you and the family continued safety and fun on this amazing adventure!

    J’aime

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